Au coeur de l'histoire familiale de la narratrice, le vêtement : d'un côté le magasin de son inconsolable grand-mère, peuple des fantômes de la Shoah, de l'autre les flamboyants qui jouent le jeu de leur époque avant d'être dépassés par le succès.
L'écrivaine raconte des ateliers d'écriture qu'elle a animés en milieu psychiatrique. Au fil des séances, entre exercices et confidences, elle découvre une humanité en souffrance, digne, sans complaisance sur son état et prompte à rire d'elle-même. De plus en plus vulnérable, elle voit la distance s'amenuiser entre les participants et elle.